Le temple de Phelinus

- Qui ça, moi? Oh, oui, bien sûr, excusez-moi... Suis-je bête! Appelez-moi Watson.
- Quel nom étrange... Vous êtes sûre que c'est un prénom de fille? demanda le barbare en reluquant la petite créature.
- Mais qui a dit que j'étais une fille? glissa Watson en effleurant le bras du barbare.
- Ne me touchez pas! hurla ce dernier en faisant un bond en arrière et en dégainant sa hache. Il mit autant de distance qu'il put entre la petite créature et lui.
- Ha, lala! Si ça peut vous rassurer, je SUIS une femme. Mes parents étaient juste super mals inspirés le jour où ils ont choisi mon prénom... dit Watson en levant les yeux au ciel devant la mine renfrognée du barbare.

-Non mais dites donc, pour qui vous prenez vous ?Rugit le tavernier en faisant peur aux autre personnes présentes dans la salle.
Dites tout de suite que je ne suis qu'un sac à vin et une ordure.La réaction surprit tellement le groupe d'aventurier que personne n'osa dire mot.
Quand a mon dégout pour les orcs, c'est dut au fait qu'ils ont brûlé ma première taverne. Mon chien était dedans, brûlé lui aussi...Roger se secha le coin de l'oeil avec sa manche.
Le groupe, tellement effaré par tous ces changement de ton aussi brusques restait toujour là, planté devant le comptoir.
Si vous m'acceptez dans ce groupe, je financerais cette aventure avec mes économies de la taverne et vous acompagnerrai. Pour l'aventur et pour retrouver les orcs qui ont détruit ma vie. Je vais venger Zarne !!!
-Qui est Zarne ? demanda Tyl les yeux ecarquillés.
-Zarne était mon chien, un adorable petit bouldog...
-Eh bien je ne vois pas pourquoi nous ne vous prendrions pas avec nous. dit la petite femme trop émue pour refuser.
-Parfait, puis-je vous offrir un vers pour célébrer ce nouveaux départ ? Roger avait soudain l'air tout a fait joyeux.
Les autres membres, n'osant pas répliquer de peur de se prendre une flèche et ne pouvant pas résister à l'atrait d'un vers gratuit, ne dirent mot.

Un verre plus tard, on échafaudait des plans pour réussir à traverser le territoire des orcs en arrivant de l'autre côté en un minimum de morceau, un seul même si possible.

Il fut décider de se rendre à la prochaine ville où l'on achèterais des chevaux et d'aviser une fois arriver là. Un plan plus élaborer aurait pu être conçu, malheureusement à ce point de la conversation on n'eût d'autre choix que de faire une constatation fâcheuse.

- C'est décidé, on ne recommencera plus jamais.

- D'accord avec vous.

- Quand même si c'est pas malheureux de voir ça

- Combien vous avez dit qu'il en avait pris ?

- C'est encore son premier

- Seulement ? J'aurais juré que son verre était moins plein avant.

- L'avait un peu de mal avec le goût alors je lui ai allongé avec de l'eau.

- C'eeest à booiire à boooiire, c'eest ààà booire qu'il nous faut ohohohoh! hip! L'est pas deg c'te bibine. hip ! Z'en avez encore ?

Et oui, les académicien poussiéreux ne supportent pas l'alcool.

Après avoir rammassé leur compagnon ivre mort, ils allèrent dormir dans des chambres gracieusement offertes pas Roger.
La nuit fut très calme et rien ne vint troubler le sommeil de nos bienheureux aventuriers.

Ils se retrouvèrent le lendemain de bonne heure à l'entrée de la taverne. Roger avait l'air d'un aventurier raté qui aurait prit tous le matériel proposé par "Les quêtes pour les nuls".
Son veston usé de tavernier avait été remplacé par un énorme manteau dont la surface était couverte de poches remplies d'ustenciles tout aussi inutiles les un que les autres.
Tout les aventuriers le regardaient d'un air amusé malgré leur monumentales gueules de bois.
Ils entamèrent la marche jusqu'a la sortie de la ville quand soudain...

Un petit furet les dépassa sur la rue.

Il avait l'air paniqué, nul ne s'en formalisa, mais (sur une réussite critique en science naturelle) le grand barbare se souvint que seul les orcss (et surtout leurs manteaus en poils de rats, et autres créatures) pouvaient causer un tel émoi chez la petite bête...
Il plongeat la main dans son gilet (en paeu de fesse orc... (mais non, je blague)) et un ressortit un cilyndre de petite taille dont il fit glisser l'extremité avec un mouvement sec. Puit, l'ayant lancé en arrière, il commença à courrir en invitant les autres à faire de même...

Ils coururent encore environ 20 mètres quand soudain, une explosion retentie. Une bras vert et complètement brûlé attérit sur la tête de Roger qui devint un peu pâle.
Le barbare sourit continua d'avancé satisfait de son carnage.
Ils atteignirent la sortie de la ville et prirent la direction du soleil levant.
Roger regarda le soleil d'un air solanel avant de déclarer:
-Un soleil rouge se lève se matin...Cette remarque fut suivie d'un grand silence tendu et Roger, consient de la stupidité qu'il venait de dire continua de marcher.

Dans un effort pour soutenir Roger, Watson se concentra et continua:
-... il a coulé beaucoup de sang cette nuit.
Ils méditèrent tous sur cette phrase d'une incroyable profondeur, puis ils se remirent tous à courir, l'esprit complètement embrumé.

Au bout de… oh allez, quatre ou cinq pas au moins, Tyl s'arrêtat tout net.

Eh ! Pourquoi on court ? Si on essaie de faire tout le trajet comme ça, on y arrivera jamais.

Ce qui avait une certaine part de vérité. D'autant que les orcs ne les poursuivaient plus et qu'ils n'avaient pas d'amis hobbits à rattraper (d'ailleurs Tyl ne sut jamais d'où avait bien pu sortir cette idée ridicule).

Après avoir marché quelques kilomètres, roger demanda:
-Mais dans quelle direction devons nous aller?
Cette remarque, à nouveau suivie d'un grand silence qui perturba profondement Roger. Ce dernier croyant que tout ce qu'il disait était incroyablement idiot.
Tyl, géné par ce silence qui perdurait un peut trop longtemps à son gout, prit la parole:
-Eh bien enfait, j'ai la carte du lieux oû nou devons aller mais aucune indications autres.
Un grand soupir de désespoir parcouru le groupe et Tyl rougit d'un rouge sang.
-Et comment sommes nous sensé faire sans connaitre l'emplacement du lieux ou nous allons?
Personne ne répondit à cette remarque pendant un long moment. Ils restèrent planté là telle de jolis tournesol.

A ce moment, le grand échalla, que tout le monde avait oublié, éternua bruyament
Désolé, un petite allergie au poils de chats... ça passera.
Vous disiez que vous ne connaissiez pas l'endroit ou nous devons nous rendre, mais, comme je l'ai dit deux pages plus tôt... A ce niveau, il s'arrèta, et se gratta la tête, essayant de comprendre pourquoi il parlait en pages et pas en heures... Excusez-moi, comme je le disais, lors de notre rencontre, je connait un peu la région, et pense pouvoir vous guider jusqu'au territoirs ou vivaient les Phelins... c'est pas très dur, il suffit d'aller au sud et de suivre les -ATCHOUM- snirfl, désolé... Je disais donc, suivre les indications, pour autant que les orcs ne les aient pas toutes detruites...

Il prit donc la tête du groupe et ouvrit la marche, avant de se contenter de donner les indications (toujours au sud) pour finalement laisser Tyl (à qui il avait expliqué la marche à suivre, toujours au sud...) guider le groupe.

Watson était perdue dans ses pensées, qui impliquaient une étrange idée de lancer de nain, et ne remarqua donc pas le blaireau sur lequel elle marcha. Un blaireau étant à la base un animal particulièrement plat, il est évident que peu de personnes font la différence entre lui et un paillasson sauvage. C'est pourquoi Watson le piétina consciencieusement, ce qui ne plût pas foncièrement à l'animal, qui se retourna et la mordit. Malheureusement, le blaireau était enragé et il avait une mâchoire grande comme ça. Il découpa quasiment la jeune fille en deux. Horrifiés, ses compagnons la regardèrent se vider de son sang, pendant que le blaireau s'en repartait, outré.
Watson, agonisante, mais néanmoins lucide, sortit de sa poche (avec peine) une pierre curieuse, blanche et parcourue de reflets rouges sang. Elle commença à psalmodier des paroles incompréhensibles et tous pensèrent que sa fin était proche et qu'elle délirait. Mais soudain, tout son corps fut parcourut de tremblements et elle se mit à léviter au dessus du groupe. Un éclair jaillit du ciel, et une voix divine s'éleva.
- Merde, qui vient encore m'emmerder? Forcément, c'est toujours quand je suis dans mon bain... A, tiens, c'est toi, Watson? Alors, qu'est-ce qui t'arrive, encore? Houlà, c'est pas joli joli, tout ça...
- Gggh... répondit Watson dans un effort surhumain.
- Ok, ok... j'ai compris. Voilà!
Il y'eut un bruit qui aurait pu s'apparenter à un claquement de doigts gigantesques, et Watson retomba à terre sur ses deux pieds. Sa blessure n'était plus qu'un souveneir.

-M...mon dieux. Sa va Watson?
-Eh bien, comme quelqu'un qui vient de se faire boufer par un blaireau.
-Quelle vision d'enfer, tout ce sang, cette chaire à vif, je suis traumatisé.
Le pauvre Roger avait presque l'air plus mal en point que Watson. Soudain, la petite femme sortit un shuriken de sa poche et le lança en l'air. On entendit un "splatch" sanglant et le bruit d'un blaireau très surprit de s'être prit un shuriken venu du ciel.
Ils reprirent la route (toujour au sud) oubliant peut a peut cet incident (à part que Watson regardait ou elle marchait)

Quelques semelles trouées plus loin, Tyl demanda, asticota, menaça puis finalement supplia pour qu'on s'arrête chez un cordonnier afin de faire fabriquer une nouvelle paire de chaussure pour protéger ses pauvres pieds des caillasses. On s'arrêta donc à la ville suivante et le groupe se mit en quête d'une échoppe de cordonnier. Malheureusement pour eux, ils arrivaient trop tard.

Je suis allé sauver mon fils des gobelins et seraient donc absent pour une période de temps indéfinie. Si vous voulez me voir revenir plus rapidement, vous n'avez qu'à m'envoyer de l'aide. Et c'est signé Gill Gamesh, seul et unique maître cordonnier à des centaines de kilomètres à la ronde… Y'a pas de justice.

Soupira Tyl en s'effondrant sur le sol, le dos contre la porte.

Ma fois, ce sont des choses qui… A… A… Aatchoum… arrivent. Particulièrement dans ces régions in…atcha…festée par la vermine et… Pardons Tyl, pourriez vous vous mettre ailleurs que dans le vent ? Merci. Donc je disais ? Ah oui, pas assez d'aventuriers, trop de monstres. Une région classique quoi.

Peut-être qu'on pourrait aller l'aider Intervint Watson qui semblait se sentir un tout petit peu concernée par le sort de l'artisan et de son enfant.

J'allais le proposer. D'ailleurs, pourquoi personne n'est il allé avec cet homme en premier lieu ? S'exclama Roger qui ne contenait plus son indignation. Pauvre homme, abandonné dans le besoin. Mettons nous en route le plus rapidement possible.

Mais on ne sait même pas où aller.

Une petite grand mère qui avait écouté la conversation s'approcha alors d'eux et leur dit.

N'y allez pas étrangers ! Ça fait déjà trois jours que maître Gamesh est parti, vous ne le retrouverez jamais, ni lui ni l'enfant. De plus l'endroit est où est situé le repaire des gobelins est maudit. On raconte qu'un artefact puissant à rendu les terre stérile et que quiconque s'approche contracte d'affreuses maladies. Je vous en conjure, n'y allez pas.

Mal à l'aise, les membres du petit groupe échangèrent des regards incertains. On a beau avoir atteint un certain degré de folie, on en est pas suicidaire pour autant. Enfin ça dépend du niveau de folie ou de bêtise.

M'en fiche, si je dois marcher plus longtemps sans nouvelles bottes mes pieds vont fondre. Alors, votre lieu maudit c'est par où ?

Le groupe entreprit donc une marche de quelques kilomètres pour aller dénicher ce pauvre cordonnier prisonnier de gobelins affamés.
Ils furent surpris, lorsqu'ils arrivèrent au lieu dit, de trouver, comme l'avait dit la vieille femme, une plaine sans aucun brin d'herbe ou seulement quelques scorpions arrivainent encore à vivre.
-Pourquoi n'y a il personne ?
-Sans doute la puanteur d'un monstre.Roger blémit en entendant un énorme rugissement sortant d'une caverne.

- Aha... Je dirai que c'est un hobgobelin d'environ deux mètres, deux mètres cinquante. I porte un pagne en peau d'ours et a très exactement trois crânes humains à la ceinture. s'exclama Watson, impressionnant tous ses compagnons.
- C'est incroyable! et tu sais tout ça rien qu'en entendant son cri?! demanda un Roger médusé.
- Bien sûr que non, voyons! rit Watson.En réalité, il est juste derrière Tyl. Ce dernier se retourna très lentement pour constater la présence d'un hobgobelin immense et dont le visage semblait avoir été piétiné sauvagement après que des milliers d'abeilles l'aient piqué. Il semblait très, très en colère.
- Oh. dit Tyl, avant de s'évanouir.
Le barbare, malgré son allergie, saisi l'homme-chat à bras le corps et se mit à courir comme un fou. Tous le suivirent, voire le rattrapèrent et le dépassèrent. Tous, sauf Watson, qui, ne l'oublions pas, mesurait moins d'un mètre. Elle finit par abandonner et se retourna pour faire face à l'agresseur. La plaine était déserte. Le hobgobelin et Watson se firent face et se regardèrent un long moment. Le silence pesait comme une chape de plomb sur eux. Les jambes légèrement écartées, les bras détachés du corps, chacun attendait le bon moment pour déagainer et envoyer l'une sa dague et l'autre sa hache d'arme. Une goutte de sueur perla sur le front de la jeune fille. Tout à coup, un oiseau s'envola en poussant un cri perçant. La vitesse était telle que les compagnons de Watson, planqués derrière un rocher, ne virent rien. Pourtant, le temps reprit tout à coup son cours normal, et une goutte de sang tomba entre les deux pieds de Watson. La hache lui avait effleuré la tempe avant d'aller se ficher dans le sol, une vingtaine de mètres plus loin.
Le hobgobelin sourit en découvrant ses dents tellement pourries qu'elles semblaient sur le point de tomber. Jusqu'à ce que ses terminaisons nerveuses l'informent qu'il lui restait moins de 5 secondes à vivre, puisque la dague effilée de la jeune fille lui avait proprement transpercé l'aorte. Il s'écroula tout doucement, et Watson marcha tranquillement jusqu'au corps pour récupérer sa lame. Lorsqu'elle eut essuyé la lame contre le pagne en peau d'ours, elle se remit en route vers la grotte, invitant du geste ses compagnons à faire de même.
- Cette fille est très étrange, je trouve, non?
Personne ne répondit. Ils essayaient tous d'oublier son rictus lorsqu'elle avait retiré sa dague du cou du monstre, lui arrachant un dernier gargouillement et l'envoyant définitivement dans l'au-delà.

[hrp] les mots en petit sont des chuchotements. Je m'excuse à l'avance si ça devient trop illisible[/hrp]

Tyl suivait le groupe le plus silencieusement possible. Bien que son ouïe perçante en faisait un excellent éclaireur, on l'avait relégué en queue de colonne car le claquement de ses dents rendait cet avantage tout à fait inutile. Depuis, il suivait le groupe d'aussi près que possible, sa plus grande peur étant de finir tout seul dans le noir, avec pour seule compagnie la puanteur qui régnait dans ce sombre endroit. Car malgré les torches que portaient Roger et Tén'té il faisait anormalement sombre.

Une force magique quelconque doit régner en ce lieu.

Vous vous y connaissez en magie vous ?

Pas vraiment, mais je m'y connaît en pyrotechnie et ces flammes n'éclairent pas autant qu'elle le devraient et Oh !?

Quoi ? qu'est ce qu'il y a ?

Nous sommes devant un carrefour et deux voies s'offrent à nous. Gauche ou droite ?

Gauche, ça porte bonheur.

Personnellement j'opterais plutôt pour droite.

Silence, vous entendez ?

Un bruit de voix leur parvint qui semblait venir de derrière eux.

Le groupe s'arrêta et Roger, avisant un renfoncement dans la paroi, fit signe à ses compagnons de se rapprocher. À cet endroit la roche avait été creusée pour permettre l'aménagement d'une petite pièce. Quant à en définir l'utilité, c'était une autre pair de manche, car pour le moment elle était vide. Mais elle fournissait un abris suffisant pour les quatre aventuriers une fois que les torches furent éteintes.

Du couloir venait maintenant des bruits de pas peu discrets ainsi que des cliquetis d'armure et des paroles prononcée dans une langue rauque et gutturales.

Voilà les gobelins.

On les attaques ?

Je propose que pour l'instant nous nous fassions remarquer le moins possible. après tout nous ne sommes que quatre et ils sont probablement plus nombreux d'après le bruit.

Regardez, de la lumière.

Une forte lumière envahissait peu à peu le couloir. Plutôt étrange quand on savait que les torches ne brûlaient pas comme elle le devaient. La source de cette clarté s'avéra être une torche en métal portée par un gobelin plus grand que les autres, portant bijoux et une épée à la garde d'or.

Vous croyez que c'est leur chef ?

Probablement.

Maintenant, on fait quoi ?

On les suis bien sûr!

CHUUUT !

Oups, pardon.

Ils tendirent tous l'oreille pour essayer de savoir si Roger avait été entendu, mais rien ne semblait l'indiquer. Lorsqu'ils furent sûr que les gobelins ne les remarqueraient pas, ils sortirent de leur cachette et prirent la direction qu'avait empruntés les petits être un peu plus tôt. Ils arrivèrent bientôt dans une partie de la grotte qui semblait habitée. Des restes de repas jonchaient le sol au milieu de loques qui devaient servir de lit. Quelques coffres moisis poussé contre les murs livrèrent une dizaine de pièces de cuivre et une dague rouillée. Mais toujours personne. On poursuivit donc, la tension montante presque palpable devant l'absence de sentinelle.

C'est bizarre quand même. On aurait pu s'attendre à croiser quelqu'un depuis le temps.

Je suis d'accord avec Tyl, c'est étrange.

Encore quelques mètres et cette fois c'est une mélopée aux accents de chant tribal qui leur parvint.

Bon sang mais qu'est ce qui se passe dans cette grotte ?

On dirait les mantras que prononcent certaines tribus de l'ouest pour soit disant invoquer leurs dieux. Mais les gobelins ne se comportent pas ainsi habituellement non ?

Une ouverture cachée par un drap leur fourni la réponse. de l'autre côté se trouvait une salle creusée toute en profondeur dans laquelle on pouvait descendre grâce à des marche taillées dans la paroi. Dans le fond se trouvaient une cinquantaine de gobelins et au centre une estrade de pierre ronde sur laquelle se tenait le chef tenant toujours sa torche étrange. Derrière lui, attachés et passablement mal au point, un homme d'âge mûr et un enfant regardaient la scène avec des yeux que la frayeur rendait immenses. Et au centre de ce promontoire se tenait une épée magnifiquement ouvragée qui émettait un faible rayonnement de la même couleur que la flamme de la torche.

Oho, je crois que je connais cette réaction... On l'obtient facilement à partir d'un mélange alcalin de soude et d'eau, après avoir chauffé en milieu fortement magnétique avec un système simple d'acier magnétiser et de fil de cuivre... Voyant que les autres ne comprenaient rien à son charabia (sauf Tyl qui avait l'air très vaguement intéreressé, mais qui l'était plus par les deux pauvres gens attachés) il acheva son début de discours sur une note des plus inutiles

De toute façon, étant donné l'intensité de la réaction, il doit surement s'agir de quelque chose de magique... Bon, je propose d'utiliser un petit peu de diplomatie, on pourrait par exemple leur proposer de ne pas faire de mal au père ni au fils, et on pourrait construire une relation amicale avec eux, non?

Et sans attendre la réponse, il voulu se lever, voulu seulement, parce qu'il fut vite ramené au niveau du sol par ses compagnons et qu'après quelques baffes silencieuses il revint à lui.
Il ne put expliquer cette soudaine stupidité, mais promis de ne plus recommencer...

Bon, je devrais avoir de quoi faire diversion dans ma besace... des petits batons qui font de la lumière, d'autres qui font du bruits et d'autres, enfin, qui projettent des petits eclats de métal dans tout les coins et déchiquettent les chaires dans d'atroces souffrances... qu'est-ce que vous preferez?

Au fait, Tyl, tu, euh, vous ne sauriez pas, par hasard, ce que signifie les symboles sur l'épée?

A peine avait-il fini sa phrase qu'un sourire d'horreur se fit sur son visage et que ses compagnons horrifiés le virent inspirer une énorme goulée d'air pour un égal éternuement, lequel n'eut jamais lieu étant donné la violence du coup de poing qui le mit chaos pour au moins 2 minutes...

Bon, au moins on est tranquille pour quelques temps... dit Watson en se massant les doigts

La force du coup aillant tout de même cousé un certain bruit, un gobelin qui se tenait à l'exterieur du cercle et qui avait l'air de s'ennuier royalement s'avanca.
Celui ci, ravit d'avoir une bonne excuse pour s'absenter, s'avancait inexorablement vers les groupe qui retenait sa respiration.
Il souleva le drap crasseux pour trouver une troupe d'aventurier pétrifié et entassé dans un coin du couloir.
Il prit une grande inspiration pour crier mais roger, plus rapide que l'éclair, lui enfonca une pomme dans la bouche.
Tousses très surprit par cette réaction peu communem ils restèrent sans bouger en se demandant comment roger avait fait pour sortir une pomme aussi rapidement et comment il avait pu l'enfoncer aussi profondément dans la gorge.
le gobelin mouru après quelques secondes, étoufé par la pomme.

-Le malheureux... Quelle mort atroce! murmura Watson.
- Bon, aidez-moi à fouiller son cadavre,reprit-elle immédiatement.
Ils ne trouvèrent rien d'intéressant, mais traînèrent néanmoins le cadavre derrière le rideau. Roger récupéra sa pomme, au cas où il aurait eu quelqu'un d'autre à étouffer, et ils se remirent à épier la scène tragique qui se déroulait dans la salle.

Là, sous leurs yeux hébaillis, un gobelin d'une taille très raisonnable s'avancait vers le coordonnier en brandissant un couteau encore ansanglanté. (tout le monde se demandit d'ou venait le sang car il n'y avait aucun cadavre)
Le petit garcon cria
-NOOOOOOOOOON papa!!!
Le gobelin brandit son couteau et s'appreta à frapper le malheureux.
Roger ne pouvant plus supporter cette scène cria et lanca sa pomme qu'il avait gardé en main.
Le gobelin se retourna et la prit en plein dans la ce qui l'étouffa presque instantanémant.
Les autres gobelins plutot effrayé par cette adresse se retournèrent et virent un roger tout rouge de colère qui brandissait, menacant, un énorme sac de pomme.
Il en prit une et la lanca sur un gobelin qui s'effondra, one pomme encastrée dans la tempe gauche.
Cet attaque original mais néamoin trps puissant répandit la pannique chez les peaux vertes et ils s'enfuirent tous en courant.
Tous les aventuriers restèrent là, planté la bouche ouverte à contempler roger qui rangeait ses pommes.

Pendant que Roger rangeait ses pommes, Watson s'approcha du père et de l'enfant pour les rassurer tandis que Tyl et Tén'té discutait du combat auquel ils venaient d'assister.

Probablement une incursion d'une autre dimension…

Oui, la dimension humoristique avec quelques éléments hallucinogènes qui expliquerait la soudaine apparition du sac de pomme

Mais ça n'expliquerait pas le troll

C'est le syndrome du joueurcomplètementàcôtédelaplaque. Très fréquent dans ce genre d'aventure.

Ah oui ! J'en ai déjà entendu parlé. Ça se soigne à coup de… heu… ha oui, bonsangmaisqu'estcequetunousapondulà non ?

Ou alors à coup de pelle sur la tronche, oui. Mais je ne crois pas que ce sera nécessaire à moins d'une rechute.

Bien, dans ce cas, je propose que nous examinions l'épée.

Trop occupés par la tache présente, il ne virent pas les regard meurtriers et les grimaces que leur adressait Watson derrière eux dans un espoir très relatif qu'ils comprendraient qu'ils étaient supposés l'aider. Heureusement Roger lui compris le message et s'approcha des deux victimes des gobelins pour voir s'il pouvait se rendre utile.

L'épée au milieu de l'estrade avait cessé de briller au moment où les êtres verts avaient cessé de chanter. Mais il émanait d'elle comme un sentiment de danger.

Elle doit être magique.

Probablement

Tén'té tendit la main et s'empara de l'arme sans le moindre problème.

Oui, il y a bien des inscription sur la garde, mais je ne connaît pas ce langage.

Attendez, donnez la moi, ça me rappel…

Au moment où la main de Tyl touchait l'épée, un épais nuage blanc apparut en faisant POUF lançant nos deux amis dans un concours de quintes de toux en apnée. Lorsque le nuage commença a se dissiper ce fut une autre histoire.

AAAAAAAAHHH

Quoi ? Qu'est ce qui se passe ?

C'est bizarre, on aurait dit la voix de Tyl.

Mais non, c'est beaucoup trop haut-perché pour être une voix de garçon…

Mais…

Au secoure aidez moi… c'est affreux… je n'arrive pas à y croire…

La fumée se dissipa entièrement et les trois autres membres du groupe purent enfin voire ce qui se passait.

Hein… mais c'est…

Affreux ?

Etonnant !

Roger, je t'interdis de rire

um hum… Pwahahahaha

dans l'absolu c'est pas très grave. Vous êtes très mignon comme ça… enfin mignonne plutôt

Ouiinnn

Watson à raison, le pelage rose vous vas très bien. D'ailleurs le bleu à la longue s'est lassant.

Je ne trouve pas ça drôle.

Forcément, déjà qu'être transformé en phélin ça devait pas être une partie de plaisir, ajouter à ça une transformation en phéline quelques jours plus tard… je comprend qu'il… elle soit sous le choque.

Je suis pas sûr que vous soyez vraiment en train de lui remonter le moral là.

Pourtant Tén'té n'a rien eut lui.

Peut-être est-ce dû à une réaction allergique due à la magie phéline ?

Hé, je voudrais pas avoir l'air de m'imposer, mais vaudrait peut-être voir pour fiche le camp avant que les verdâtres décident de revenir. Et puisqu'on y est, vous êtes qui ?

tout le groupe se tut et regarda l'homme. Tyl prit la parole.
-Ne vous faites pas d'idée, nous ne vous avons pas délivré gratuitement. Nous vous sortirions d'ici à la seul condition que vous me répariez mes chaussures.
Autrement, nous somme un groupe d'aventurier en quète d'une cité disparue qui...
-Va y, raconte lui,je t'en prit
-Pardon.
-Euh, je le ferais avec plaisir mais il faudra quand meme sortir d'ici.

Malheureusement pour eux, le bruit significatif d'une grosse bêbête se fit entendre à l'entrée

Ben voila, ils nous ont ramené un troll et des hobgobelins maintenant... Grommela le cordonier qui avait espéré, quelques minutes auparavant, en finir avec les impôts et les clients mécontents et qui avait vu sa vie se rallonger de quelques minutes, essentiellements constituées de souffrances...

Ne vous en faites pas, je vais les exploser en moins de deux... Dis Roger en s'avançant

Le groupe le vit disparaitre pendant quelques minutes, puis, après une violente lutte, réapparaître en marchant bizarrement... presque en canard, et sans son sac de pomme .

A cette vue, tout le groupe (une forme de télépathie universelle sans doute) se mit à chantonner tout bas j'ai rencontré un troll, il marchait dans la caverne... et ce malgré l'absence d'origine elfique chez Roger...

J'ai peur que le bourrinisme standard ne fasse pas effet, mais je dois avoir quelque chose de suffisant pour les éloigner dit joyeusement le grand abruti en sortant un tube qu'il alluma et lança au pieds des hobgobelins...

Il s'agissait d'une bombe puante qui fit sortir les gobelins de la caverne, les aventurier, quand à eux, ne pouvaient pas sortir, puisqu'ils étaient coincés au fond, et ils durent donc attendre patiemment que l'odeur s'en aille, en même temps que les gobelins revenaient... Ils étaient revenus au point de départ...

Et ils ne pouvaient PAS s'en sortir en butant tout le monde, ils allaient devoir utiliser leurs cerveau pour trouver une manière originale et construite de s'en sortir ce qui était un tout nouveau défi pour des héros (lesquels comptent généralement plus sur la chance et leurs épées pour gagner...)

Alors qu'ils réfléchissaient, un troll impatient passa à l'attaque. Il n'avait pas attendu ses petits camarades ce qui n'était pas très sympa, et franchement pas malin (mais si les trolls étaient connu pour leurs potentiel intellectuels, ça se saurais...).
Le groupe l'explosa au sens propre du terme (enfin plutot au sens sale) avant de recommencer les cogitations

Bon, maintenant, ils risquent de nous affamer pour nous affaiblir... Dit le coordonier en soignant son fils. Au fait, vous, le grand blond, [hrp] c'est de moi qu'il parle [/hrp] puisque vous êtes insensibles au effets de l'épée, vous pourriez vous en servir comme instrument de chantage...

Face à une telle idée, tout le groupe se tut... Ils réfléchirent un petit moment dans un silence uniquement troublé par les éternuements fréquents de Ten'té occupé à consoler la "demoiselle" du groupe

Soudain un petit "plop" se fit entendre... Une myriade de petits neurones (répartit de-çi, de-là) venaient de plier boutique pour cause d'utilisation...